Antoine Eymard dit Antoine-Maurice Eymard est un avocat et homme politique français, né le à Saint-Étienne-aux-Clos et mort le 25 janvier 1884 à Clermont-Ferrand.
Biographie
Fils de François Eymard, cultivateur, et de Marie Pellissière, Antoine Eymard, nait le 5 avril 1829, au domicile de ses parents situé à Saint-Étienne-aux-Clos, au lieu du Bourg.
Il épouse, le 18 avril 1866, à Clermont-Ferrand, Clémence Anne Solange d'Autier de la Rochebriant (1825-1872), fille du comte Antoine Amable d'Autier de la Rochebriant et d'Anne d'Aigurande.
Il décède le 25 janvier 1884 en son domicile, à Clermont-Ferrand, canton ouest, 4, place Thomas.
Ses obsèques ont lieu à Clermont-Ferrand puis son corps est transporté à Herment. Les cordons du poêle sont tenus par Gabriel Lébraly, bâtonnier de l'ordre des avocats, Félix Chaudessolle, ancien bâtonnier, Monsieur Boyer, président de la chambre des avoués, et Monsieur Moncorrier, maire de Saint-Julien-près-Bort. Sur le quai de la gare, Gabriel Lébraly prononce son éloge funèbre.
Carrière juridique
Diplômé de la faculté de droit de Toulouse, où il soutient sa thèse, le 20 décembre 1854, il s'inscrit, en 1857, au barreau de Clermont-Ferrand qu'il ne quittera pas jusqu'à la fin de sa carrière.
Il est élu membre du conseil de l'ordre des avocats du barreau de Clermont-Ferrand :
- le 27 novembre 1876,
- le 16 novembre 1878,
- le 15 novembre 1879,
- le 19 novembre 1882,
- le 17 novembre 1883,
Il est élu bâtonnier de l'ordre des avocats du barreau de Clermont-Ferrand, le 15 novembre 1880, faisant suite à Félix Chaudessolle.
Carrière politique
Particulièrement attaché à la Corrèze, il sera élu maire de Saint-Étienne-aux-Clos, après en avoir intégré le conseil municipal.
Engagement
Il adhère, en 1880, avec, pour le tribunal de Clermont-Ferrand, Félix Chaudessolle, bâtonnier, Victor Astaix, ancien bâtonnier, Gabriel Lébraly, membre du conseil général et ancien député, E. Cohadon, Charles Lucien Lecoq, Bastide, E. Bellier, Henri Petitjean-Roget, A. Pourcher, J. Bayle, A. Marchebœuf, Madud-Dulac, Maurice Féron et E. Tixier, à la consultation d'Edmond Rousse, avocat à la cour d'appel de Paris, sur la légalité des décrets du 29 mars 1880 portant notamment expulsion des jésuites du territoire français et soumettant l'existence de certaines congrégations à autorisation.
Sources
Liens externes
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